Une fête nomade

Lorsqu'on a demandé l'opinion des festivaliers sur l'itinérance de la Fête, on a réalisé à quel point ils tenaient à cette formule. Les communautés francophones en Saskatchewan ont la particularité d'être très dispersées sur le territoire. Une Fête nomade a le principal avantage d'inclure tous les Fransaskois, de ceux de Debden tout au nord à ceux de Bellegarde bordant la frontière manitobaine au sud. Les communautés hôtes sont vitalisées par le défi de recevoir la Fête et rivalisent de créativité pour se distinguer et faire valoir leur cachet particulier (La Fransaskoise Hélène Marchildon explique ce qui attirait les gens à Zenon Park (audio). Son mari, Léon, se souvient des efforts qu'il a déployés pour le décor de la Fête (audio)).
Une Fête itinérante a permis à plusieurs Fransaskois de découvrir un nouveau coin de pays francophone (commentaire de Laurier Gareau, directeur des programmes au CCF de 1992 à 2008 (audio)). Philippe Potié de Zenon Park se souvient de la bonne influence de la Fête sur la perception des francophones dans sa localité. Elle représentait aussi l'occasion, rajoute-t-il, d'établir des liens avec des individus qui ne s'impliquent pas forcément dans la francophonie (audio). Cette formule n'est toutefois pas sans représenter un poids considérable pour les communautés qui ont besoin d'une structure permanente pour l'appuyer (commentaire de l'artiste fransaskois Michel Lalonde (audio)).

Archives

«Vox pop. La Ferme champêtre un univers très apprécié», 8 août 2002