L'échec d'un consortium

L'incident de Willow Bunch révèle la présence de discorde entre l'ACF et le CCF sur la question de la Fête fransaskoise. Une ultime tentative de concertation sera tentée en 2002 qui mènera à un nouveau protocole d'entente entre les deux organisations dans le but de créer un comité permanent pour la Fête. S'il y a un point sur lequel s'entendent les deux organisations, c'est sur le fait que cette entente est une coquille vide. Écoutons le directeur de l'ACF, Denis Desgagnés (audio), et l'ancien président du CCF, Pierre L'Héritier (audio), à ce propos. L'avenir leur donnera raison car, si l'organisme Fête fransaskoise voit le jour en 2003 , il est dissout dès l'année suivante.

Commentaires des acteurs impliqués

Selon Annette Labelle, directrice générale du CCF de 1999 à 2001, l'échec d'un consortium peut refléter la peur de débattre chez les organisations fransaskoises en raison de leur vulnérabilité.
(964ko)


Gilles Groleau, président de l'ACF de 1999 à 2001, attribue l'échec d'un consortium à un épuisement politique.
(750ko)


Selon Michel Vézina, directeur général du CCF de 2002 à 2006, le manque de ressources crée des situations d'urgence qui rendent le processus de concertation plus difficile.
(986ko)


Laurier Gareau, directeur des programmes au CCF de 1992 à 2008, rappelle le défi presque insurmontable de faire travailler plusieurs organisations autour d'un projet.
(366ko)


Wilfrid Denis, député de l'ACF de 2000 à 2006, est responsable du dossier de la culture au moment de la création d'un comité permanent autour de la Fête en 2002. Il souligne une source de tension entre les différentes organisations : la question de la responsabilité financière.
(748ko)


Michel Vézina, directeur du CCF de 2002 à 2006, explique pourquoi on a signé ce protocole d'entente.
(1700ko)




Archives

«Protocole d'entente pour la Fête fransaskoise», mai 2002

«L'organisme Fête fransaskoise voit le jour», 13 février 2003