La Fête, miroir de la communauté

« La Fête agonise ! » C'est la conclusion du rapport Renaud. On y fait la mise en garde suivante pour éviter sa « mort certaine » :

[…] il faut noter que la dynamique politique dans la communauté pourrait être un sérieux frein au développement de la Fête […] à cause du manque de complicité des leaders, de la guerre de clochers entre les organismes fransaskois et du besoin excessif de concertation.

Karine Laviolette, dans son étude intitulé Le tourisme en Saskatchewan francophone, émet l'hypothèse suivante : les difficultés de la Fête traduisent la difficulté des Fransaskois à se définir. La Fête, censée être « un espace privilégié d'expression de la culture et de l'identité fransaskoise », serait le reflet de cette crise identitaire.

Commentaire des acteurs impliqués

Différents acteurs du mileu communautaire fransaskois commentent l'affirmation du Rapport Renaud selon laquelle la situation de la Fête est le reflet de la communauté.

Le Fransaskois Robert Therrien croit que la fin de la Fête est entre autres attribuable au manque d'appui au CCF au sein de la communauté.
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Annette Labelle, directrice générale du CCF de 1999 à 2002, croit que les jeunes feront revenir la Fête.
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Michel Vézina, directeur général du CCF de 2002 à 2006, identifie trois freins au développement de la Fête : le sous-financement des organismes fransaskois, la complexité de la gestion du financement et la croyance chez les bailleurs de fonds que la Fête fransaskoise peut s'autofinancer.
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Wilfrid Denis, député à l'ACF de 2000 à 2006, parle de la méfiance de certains organismes fransaskois envers l'ACF qui ne favorise pas le dialogue. Il souligne l'importance de se concerter entre organismes fransaskois en raison du peu de ressources disponibles.
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