Retrait de la CCF

C'est une question de financement qui pousse la CCF à se retirer de la gestion de la Fête en 1998. Entre 1988 et 1996, la CCF obtenait entre 40 000 $ et 50 000 $ par année de l'Entente Canada-communautés (Patrimoine canadien) pour la programmation de la Fête fransaskoise. La CCF est déjà bien engagée dans l'organisation de la Fête de Bellegarde en 1998 lorsqu'elle voit ce budget réduit à 15 000 $. Le coup politique que tente la CCF en annulant la Fête n'est pas compris au sein de la communauté d'où fusent de vives critiques. Dans un éditorial de l'Eau vive, on accuse la CCF de ployer devant les obstacles et on remet en question son leadership au plan culturel. À la CCF, on objecte que c'est par souci de sauver le reste de leur programmation qu'on agit ainsi.
À partir de ce moment, la Fête fransaskoise vit une crise aiguë de leadership et voit son avenir menacé. La communauté multiplie les tentatives pour assurer la survie de l'événement. Ce ne sera toutefois pas sans heurt ni dissension.


Commentaires des acteurs impliqués

Jean Liboiron, directeur général de la CCF de 1986 à 1998, commente les coupures de Patrimoine canadien qui ont poussé l'organisation à laisser tomber la gestion de la Fête.
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Il ne croit pas que les subventions doivent s'ajuster au nombre de Fransaskois.
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Laurier Gareau, directeur des programmes au CCF de 1992 à 2008, explique que le retrait de la CCF était une forme de protestation contre les coupures de Patrimoine canadien.
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Il explique aussi qu'ils ont été accusés à tort d'avoir abandonné la communauté de Bellegarde.
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Archives

«La Fête fransaskoise aura bel et bien lieu», 16 juillet 1998

«Fin de la partie ?», 16 juillet 1998

Réponse à l'Éditorial, 30 juillet 1998

«Aurais-je vingt ans ?», 30 juillet 1998