Le rapport Renaud
Le rapport commandé par l'ACF et publié en novembre 2004 dénonce de graves carences dans le fonctionnement de la Fête fransaskoise : une programmation répétitive d'une année à l'autre, la diminution constante de la participation, un manque d'expertise chez les organisateurs, le sous-financement. On y recommande la création d'un organisme qui produirait la Fête en alternance dans une seule communauté du nord et une seule du sud. Il produirait en complémentarité un autre événement majeur en milieu urbain.
Plusieurs craintes sont exprimées au Rendez-vous fransaskois 2004 lorsque les conclusions du rapport Renaud sont présentées. Plusieurs doutent de la faisabilité du projet. En effet, les ressources sont peu nombreuses dans la communauté. Pourquoi alors ne pas utiliser les structures déjà en place, telles que le CCF ou l'AJF ? On juge aussi que si la formule est efficace pour faire connaître les artistes fransaskois, elle n'a rien à voir avec l'aspect communautaire de la Fête. D'autres par contre signalent qu'une plus grande stabilité de la Fête permettrait de développer les structures au fil du temps. Alors, tout ne serait pas à recommencer à chaque année.
Commentaires des acteurs impliqués
Le Fransaskois Robert Therrien ne comprend pas l'idée de créer une nouvelle structure pour organiser la Fête alors que la communauté dispose déjà d'une organisation qui s'occupe du développement artistique et culturel.
Jean Liboiron, directeur général de la CCF de 1986 à 1998, est d'accord avec Robert Therrien. Il ajoute que la formule proposée risque de faire disparaître l'aspect communautaire de la Fête.
Michel Vézina, directeur du CCF de 2002 à 2006, croit aussi que le CCF pourrait gérer la Fête, mais à condition d'être mieux outillé qu'à l'heure actuelle.
Laurier Gareau, directeur des programmes au CCF de 1992 à 2008, propose plutôt de donner des ressources à des organismes qui existent déjà. Il ne privilégie pas du tout la formule en milieu urbain.
Gilles Groleau, ancien président à l'ACF, doute que la communauté fransaskoise ait les ressources nécessaires pour supporter la structure proposée dans le rapport Renaud.
Denis Desgagnés, directeur général de l'ACF, croit que l'option préconisée dans le rapport favoriserait le développement de la Fête.
Quand on questionne Pierre L'Héritier, président du CCF de 1997 à 2003, sur le rapport Renaud, il identifie une question sur laquelle ne s'entendent pas le CCF et l'ACF, celle de la possibilité d'autofinancer la Fête.
Archives
« La Fête fransaskoise, entre passé et modernité », 18 novembre 2004
Commentaires des acteurs impliqués
Le Fransaskois Robert Therrien ne comprend pas l'idée de créer une nouvelle structure pour organiser la Fête alors que la communauté dispose déjà d'une organisation qui s'occupe du développement artistique et culturel.
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Jean Liboiron, directeur général de la CCF de 1986 à 1998, est d'accord avec Robert Therrien. Il ajoute que la formule proposée risque de faire disparaître l'aspect communautaire de la Fête.
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Michel Vézina, directeur du CCF de 2002 à 2006, croit aussi que le CCF pourrait gérer la Fête, mais à condition d'être mieux outillé qu'à l'heure actuelle.
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Laurier Gareau, directeur des programmes au CCF de 1992 à 2008, propose plutôt de donner des ressources à des organismes qui existent déjà. Il ne privilégie pas du tout la formule en milieu urbain.
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Gilles Groleau, ancien président à l'ACF, doute que la communauté fransaskoise ait les ressources nécessaires pour supporter la structure proposée dans le rapport Renaud.
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Denis Desgagnés, directeur général de l'ACF, croit que l'option préconisée dans le rapport favoriserait le développement de la Fête.
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Quand on questionne Pierre L'Héritier, président du CCF de 1997 à 2003, sur le rapport Renaud, il identifie une question sur laquelle ne s'entendent pas le CCF et l'ACF, celle de la possibilité d'autofinancer la Fête.
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« La Fête fransaskoise, entre passé et modernité », 18 novembre 2004